lundi 18 février 2008

Lançons ce blog : qui est Julien Tolédano ?

Julien Tolédano est un blogueur. Ou plutôt un individu, qui sévit sur les blogs.

On ne sait pas grand chose de lui, sinon qu'il a changé le nom de son blog une bonne dizaine de fois, l'appelant sous divers titres à la sonorité fortement de gauche, qu'il a commenté sous divers pseudonymes de tous types. On ne sait d'ailleurs pas vraiment si Julien Tolédano est son vrai nom.

C'est un blogueur qui se sent incompris, mal aimé. Cela a sans doute à avoir avec une difficulté à faire carrière et se promouvoir dans les cercles de l'élite, qu'il a cotoyés, suite à sa formation (il se dit issu de sciences po). L'homme serait fonctionnaire. Il dispose assurément du temps nécessaire et de l'absence d'amitiés ou de famille propices à un surinvestissement du web.

Sa réthorique lui impose de penser le monde en deux camps : les grands, et les petits, les premiers exerçant une domination sur les seconds, et se coalisant pour absolument rester au pouvoir et empêcher les petits, nécessairement bons, gentils, affables et corrects, d'accéder à leurs privilèges.

Tout passe par le prisme d'une telle analyse sous-marxiste et pseudo-bourdivienne. Notre homme est un disciple difforme de Bourdieu. Pauvre Pierre ! On gage que l'homme, allant au restaurant, trouvera son assiette moins bien remplie que celle de son voisin, et hurlera sur icelui, souhaitant à tout prix lui faire rendre gorge, et le condamner pour ce bénéfice indélicat. Il en est ainsi de sa détestation de ce qu'il nomme les "blogs influents". Il est important de se créer des ennemis pour exister, notre homme a donc décidé de s'allier ceux qui développent cette mécanique de la contestation, et de calmonier, défaire, harasser ceux qui ont, après quelques années, à juste titre ou pas, constitué une audience et une visibilité, parfois par hasard, d'ailleurs.

Car notre Julien est un ambitieux. Las, il n'a pas les moyens de celle-ci. Il se contente donc d'entretenir des petites courettes de gens simples, chez qui il développe des manières de prince, de grand chambellan, reproduisant des comportements d'élite qu'il dénonce par ailleurs. Ne pouvant réellement inventer de son fait, il se contente de copier. Ainsi en fut-il de sa création d'un "café des blogs", au même lieu que la "république des blogs", lancée par "versac", un autre blogueur. L'homme y aura senti un moyen de s'émanciper. Par la copie adroite et désagréable.

l'homme est ségoléniste. C'est chez certains une qualité. Cela tourne chez lui à la maladie, et cela ne sert certainement pas la belle candidate. son militantisme ne souffre en effet que les ségolénistes petits, rejetés, maladroits. Ou qui se pensent tels, en tout cas. Il faut, pour devenir ami avec ce personnage, devenir un petit opprimé par les grands, etconfesser son ségolisme comme une maladie honteuse. Et surtout, souhiter qu'elle ne gagne jamais : on passerait du côté des grands. la faire perdre et la rendre désagréable est un objectif essentiel de l'oeuvre (pitoyable) de Julien T.

Ne vous attaquez pas à lui. Il mord. Il geint, il trépigne. Quelques observations de ses échanges avec ledit "versac", manifestement agacé par de nombreux billets insultants ou diffamatoires à son égard, montrent qu'il est faible, mais comme tous les faibles, rumine sa vengeance. Le voilà qui ne cite plus son modèle détesté, celui qu'il aurait aimé être, mais qu'il l'assaille de piques et de petites saloperies par derrière, dans un délire paranoiaque et contradictoire. Notre homme accuse ainsi à demi-mots ledit "versac" de négationnisme, tout en pactisant avec un dieudonniste qui ne cesse de porufendre le complot juif mondial. Voilà qui est cocasse !

Au moyen âge, il aurait été bossu. Mais un bossu hargneux et sale. Malheureusement, il a choisi le 21ème siècle, et les blogs, pour inonder ce monde de sa fange.

Bienvenue sur ce blog !

Et hop, un nouveau blog politique de plus

Râler, dénoncer, promouvoir, discuter, s'émouvoir, réfléchir, relayer, ...

Tout ça. Et encore un.
Un de plus, un de moins.

Tant pis pour les autres.